La sauterelle cymbalière (Insectes / Orthoptère / Ensifères /Tettigoniidés / Tettigonia cantans)
Détermination de cette sauterelle en utilisant la clef de détermination des orthoptères du Grand Est de Julien Ryelandt.
http://cbnfc-ori.org/
Description
Antennes longues et fines, tympans situés sur les tibias antérieurs, oviscape saillant chez les femelles = Sous-ordre des Ensifera
Cerques rigides, plus courts que le pronotum, tarses composés de 4 articles = Superfamille des Tettigonioidea (Sauterelles).
Espèce non paraptère (ailes postérieures plus courtes que les tegmina) / Tête ayant un profil formant un angle droit ou arrondi (pas un angle aigu) / Orifice tympanique en forme de fente / Pronotum plat non relevé en arrière / Espèce macroptère (tegmina de même longueur ou dépassant l’abdomen) / Espèce de couleur généralement verte / Tegmina ne portant pas de taches sombres, sauf une zone brune plate, nommé le miroir à la base des tegmina / Fémurs postérieurs peu épaissis à la base / Grande espèce > 20 mm = Genre Tettigonia
Tegmina de même longueur ou à peine plus long que l’abdomen / Ne vole pas / Mâle 20 à 30 mm, femelle 25 à 33 mm = Tettigonia cantans (La sauterelle cymbalière)
Répartition
La sauterelle cymbalière est une espèce eurosibérienne présente dans une bonne moitié Est de la France, ainsi que dans les Pyrénées, elle est absente de Corse. Elle est commune en Franche-Comté. Cette espèce n’est pas considérée comme menacée. Elle se rencontre essentiellement en montagne à des altitudes supérieures à 300 m, dans le massif jurassien elle devient commune à partir de 750 mètres.
Période d’observation
L’individu présenté ici (un mâle) a été photographié autour de ma maison à Larrivoire à 725 m d’altitude le 11 août 2013. Il est possible de l’observer de fin juin à fin octobre.
Habitat
La sauterelle cymbalière (Tettigonia cantans) se rencontre dans les végétations herbacées hautes, style mégaphorbiaies, mais également en lisières de forêts ou de haies.
Remarques
Cette sauterelle est carnivore, elle se nourrit de divers insectes. Elle peut d’ailleurs, comme la grande sauterelle verte, mordre assez fort lorsqu’on la manipule.
La stridulation est puissante et ressemble un peu à celle des cigales.
Confusion possible avec la grande sauterelle verte (Tettigonia viridissima), mais cette dernière a les ailes beaucoup plus longues que l’abdomen et sa taille est supérieure, jusqu’à 36 mm pour les mâles et 42 mm pour les femelles (sans compter l’oviscapte).
Étymologie
« Tettigonia » vient du grec ancien « téttix » qui désigne la cigale. Ce nom leur a été donné par Linné en raison de la ressemblance de leur stridulation avec celle des cigales.
« cantans » signifie « en chantant » en latin.
« Tettigonia cantans » peut donc se traduire par « qui chante comme les cigales ».
Sources et autres sites intéressants :
https://fr.wikipedia.org
Atlas des sauterelles, grillons et criquets de Franche-Comté de François Dehondt et Frédéric Mora de l’OPIE de Franche-Comté aux éditions Naturalia 2013.